Quitter le nid familial: 5 astuces pour une transition réussie

La rentrée scolaire… c’est le moment où certains entameront leur dernière année d’étude pré-universitaire, et où d’autres feront le grand saut.

Quitter le nid familial pour étudier peut s’avérer une étape importante pour le développement et l’épanouissement d’un jeune adulte. C’est un moment qui lui permettra de faire de nouvelles rencontres, de devenir davantage autonome financièrement et d’affirmer son identité.

Comment bien accompagner son enfant lors de cette étape charnière de sa vie? Voici 5 aspects à considérer pour que cette transition se déroule dans l’harmonie, autant pour lui que pour vous :

1. Choisir l’université idéale

Une fois le champ d’étude ou d’intérêt identifié, plusieurs autres facteurs sont à prendre en considération comme la réputation de l’établissement, les ressources disponibles sur place, les occasions de stages ou d’expériences de travail en lien avec le champ d’étude, le ratio de placement à la fin du programme et les frais d’études globaux. Au Canada, la plateforme (payante) SchoolMatch.ca, fondée en 2011 par deux torontois, offre un test en ligne personnalisé aux étudiants qui s’apprêtent à faire le grand saut.

Selon cette plateforme, plusieurs étudiants sont amenés à changer d’institution en raison d’un mauvais choix initial de leur part. Cet outil pourrait aider l’étudiant à éviter cette situation parfois coûteuse.

2. Identifier la meilleure option de logement

Appartement ou résidence étudiante? Selon la ville où habitera votre enfant lors de l’année scolaire et de sa personnalité, une option ou une autre pourrait être plus avantageuse. Les résidences offrent habituellement une option « tout inclus », mais contraint votre enfant à un plus petit espace d’intimité.

Si l’option de l’appartement est plus avantageuse, voici quelques points et conseils pour bien le choisir.

Informez-vous sur :

  • le prix moyen des logements de la ville
  • la réputation du quartier et sa distance depuis l’université (le temps est un allié précieux dans la réussite scolaire)
  • les services/commodités inclus (chauffage, électricité, laveuse, sécheuse, Internet)
  • la durée du bail (l’année scolaire s’étale sur 9 mois alors qu’un bail est souvent une entente de 12 mois, informez-vous si une sous-location est possible)
  • Commencez la recherche le plus tôt possible
  • Faites appel à vos réseaux de contacts dans la ville; ces derniers pourront vous aiguiller et se présenter à votre place lors des visites de logements
  • Demandez des photos et des vidéos au propriétaire
  • Faites une recherche sur le propriétaire ou la compagnie de gestion d’immeubles
  • Si on vous demande de cosigner le bail, endossez votre enfant seulement, pas ses colocataires

3. S'assurer d'être couvert

Pour être couvert par l'assurance de ses parents, l’étudiant doit être inscrit dans un établissement d’enseignement et y poursuivre des études à temps plein. Appelez votre assureur pour en savoir plus, car le contrat d’assurance prévoit des limitations dans ce genre de situation. Votre assureur saura vous guider, ou vous donner plus d'information sur l'assurance locataire!

4. Bien gérer un budget

Que vous souteniez votre enfant partiellement ou entièrement pendant ses études, il aura à gérer seul la majorité de ses dépenses. Certains outils peuvent aider votre enfant à bien gérer son budget. Des applications mobiles ont fait leurs preuves. Parmi les plus pertinentes, on retrouve « Mint » qui se connecte directement à un compte de banque pour cumuler et catégoriser les dépenses en temps réel et « You need a budget » qui permet de donner une fonction à chaque dollar dépensé.

Pour réduire les coûts reliés au matériel scolaire, proposez de l’acheter usagé, en s’informant auprès de l’université ou d’étudiants plus avancés du programme.  Pour meubler une chambre ou un appartement à moindre coût, recherchez des groupes de quartiers sur « facebook » ou sur l’onglet « à donner » de plateformes comme « kijiji ».

5. Restez en contact et prenez soin de vous

C’est une grande étape pour votre enfant, mais c’en est une pour vous également.  Certains parents vivent un sentiment de perte profond, appelé le syndrome du nid vide, alors que d’autres profitent de ce moment pour se redécouvrir. Restez en contact avec votre enfant régulièrement et ayez en main les informations qui vous permettront de joindre leurs amis ou collègues, au besoin. Surtout, ne vous habituez pas trop à la liberté que vous confère ce départ, car selon Statistique Canada, le pourcentage d’adultes qui reviennent au nid augmente d’une génération à l’autre.