6 faits étonnants sur la conduite au Canada

Culture, traditions, habitudes… chaque pays a ses spécificités et le Canada n’échappe pas à la règle! Et s’il y a bien une chose qui pourrait surprendre plus d’un nouvel arrivant, ce sont les règles à suivre sur la route.

1. Des panneaux routiers… qui déroutent!

Passage de caribous, chute de roches, agrotourisme… on compte au total plus de 2000 panneaux de signalisation différents au pays. Difficile de s’y retrouver, même pour un Canadien! Bien sûr, le gouvernement fait son possible pour simplifier ces panneaux au maximum, mais certains demeurent encore bien mystérieux…

2. Jamais sans ma pelle et mes lunettes

Des lunettes de soleil même en hiver? Eh oui, sans oublier votre pelle également! Avec la réflexion de la neige, vous pourriez être aveuglé pendant votre conduite; quant à la pelle, ce sera pour déneiger votre voiture bloquée dans un banc de neige. Une tempête de neige peut ensevelir votre voiture en quelques heures seulement, alors mieux vaut être vigilant… par tous les temps.

3. Sauf une fois à Montréal…

Au Canada, il est autorisé de tourner à droite à un feu rouge… sauf sur l’île de Montréal. En effet, avec New York, Montréal est la seule ville d’Amérique du Nord où ce comportement n’est pas autorisé.

Toutefois, gardez bien en tête que le virage à droite est un privilège et non un droit! Inutile donc de vous énerver si une personne dans votre file décide de ne passer qu’au vert.

4. Le klaxon, en cas d’urgence seulement

Dans certaines parties du monde, le klaxon est une part essentielle de la conduite et s’utilise pour toutes sortes de raisons. Au Canada, pas toujours! S’il est toléré en cas de danger immédiat, l’utiliser à outrance ou simplement pour manifester votre impatience envers un conducteur lent est passible d’une amende minimale de 100 $ au Québec, par exemple! Pour sûr, vous ne klaxonnerez plus par hasard.Par contre, à l’Île-du-Prince-Édouard, la loi indique que toute personne qui en dépasse une autre doit émettre un signal sonore, donc klaxonner. Il s’agit d’une ancienne loi toujours en vigueur… même si de nos jours elle n’est plus vraiment appliquée à la lettre!

5. Le déglaçage des routes au jus de betterave

Oui, oui, vous avez bien lu. Mélangé au sel, le jus de betterave permet un meilleur déglaçage des routes, puisque le sucre contenu dans les betteraves réagit plus rapidement au froid. Totalement biodégradable, cette substance inusitée a un impact écologique considérablement moindre en plus d’être économique. De plus, ce type de procédé est moins dommageable pour les routes, ce qui permet de les maintenir en meilleur état plus longtemps. Saviez-vous que c’est en Ontario que les propriétés du jus de betterave sur les routes ont été découvertes?

6. Pas de courses de chevaux sur l’autoroute!

Cocasse… et vrai! Il est inscrit dans le Highway Traffic Act de l’Ontario qu’il est interdit de prendre part à des courses de chevaux, ou de tout autre animal, sur l’autoroute. Toujours selon le code de la route, il est cependant autorisé d’y circuler avec son cheval, bien qu’on ne vous le recommande pas de nos jours! Et si vous êtes amené à circuler avec un attelage sur les routes, vous devrez accrocher au moins deux cloches au harnais ou au traîneau pour indiquer votre présence aux automobilistes… ou aux autres cavaliers! Vous l’aurez compris, conduire au Canada, surtout quand on a appris à conduire dans un autre pays, peut s’avérer surprenant! Soyez prudent et bonne route!
Dans le cadre de notre projet Intersections, nous avons rencontré quatre personnes ayant appris à conduire ailleurs, qui se sont adaptées à la conduite canadienne. Mais qu’est-ce qui fait de nous des conducteurs bien spéciaux? Voyez leurs témoignages et découvrez six particularités étonnantes de la conduite d’ici!